Nous sommes intéressés par la coopération avec les producteurs d’électrofiltres (précipitateurs électrostatiques), qui chercheraient un distributeur officiel de bonne foi afin de livrer leur équipement aux usines industrielles russes.
La direction de notre société et les cadres responsables connaissent parfaitement le marché russe et sa mentalité, le cadre juridique russe, ainsi que les particularités de l’activité financière et économique des clients russes. Tous nos managers possèdent une clientèle importante, une grande expérience de ventes réussies et des contacts établis avec de potentiels acheteurs de vos électrofiltres, ce qui aide à déterminer dans un court délai les directions prometteuses de promotion et à garantir un accès rapide au marché russe en croissance. Notre personnel maîtrise l’anglais et l’allemand, nous sommes orientés sur le marché international vers les livraisons des équipements étrangers.
Nos équipes de spécialistes d’ingénierie expérimentés, capables de résoudre les problèmes techniques les plus difficiles, sont en contact permanent avec les clients russes, organisent des rencontres, des présentations de nouvelles réussites de nos partenaires fabricants, mettent en lumière les défis techniques, communiquent sans relâche avec tous les services des usines russes. C’est pourquoi nous connaissons parfaitement toutes les particularités du marché russe, l’équipement des entreprises industrielles et leurs besoins pertinents de modernisation.
Lorsque notre société devient le distributeur officiel de vos électrofiltres en Russie, le département promotion effectue la prospection commerciale, l’analyse du marché d’électrofiltres que vous proposez afin de révéler des besoins des entreprises russes, évalue le potentiel et la capacité d’absorption du marché en question des entreprises industrielles russes et notre département informatique commence le développement du site Internet en russe consacré à vos produits. Nos spécialistes effectuent l’analyse de correspondance de vos électrofiltres aux exigences des clients. Nous analysons également la réaction générale du marché vis-à-vis de l’apparition d’un produit nouveau et nous étudions les catégories d'acheteurs potentiels, en déterminant les profils les plus intéressants.
En tant que votre représentant officiel en Russie, la société OOO Intech GmbH (ООО «Интех ГмбХ») procède en cas de nécessité à la certification des lots d’équipement du producteur, de différents types d’électrofiltres en conformité avec les standards russes, organise une expertise pour obtenir les certificats ТР ТС 010 et ТР ТС 012 qui autorisent l’utilisation de votre équipement par toutes les entreprises industrielles des pays de l’Union douanière (Russie, Kazakhstan, Biélorussie, Arménie, Kirghizie), y compris dans le domaine des productions à risque. Notre société russe est prête à aider à formaliser un passeport d’électrofiltre en conformité avec les standards russes et ceux des pays de l’Union douanière.
La société d’ingénierie OOO Intech GmbH (ООО «Интех ГмбХ») coopère avec plusieurs centres d’études et de réalisation industrielle russes dans différents domaines de l’industrie, ce qui nous permet d’accomplir la conception préalable et les études consécutives en conformité avec les normes en vigueur et les réglementations de construction de la Russie, ainsi que des pays de la CEI. De plus cela nous permet d'utiliser vos électrofiltres dans les projets à venir.
La société possède son propre département logistique, qui effectuera le transport de vos produits, leur emballage, chargement et livraison selon les conditions de transport DAP ou DDP à l’entrepôt du client avec le strict respect de toutes normes et de toutes règles de droit, applicables à l’activité sur le marché russe.
Notre société possède également de nombreux spécialistes certifiés, qui effectueront la supervision du montage de votre équipement, les travaux de mise en marche, toute sorte de services après-vente des électrofiltres, ainsi que la formation des personnels du client et les consultations nécessaires.
Schéma principal de fonctionnement d’un électrofiltre
Les principaux éléments d’un électrofiltre:
Les avantages de l’épuration des gaz poussiéreux à l’aide d’un électrofiltre:
1. Degré maximal d’élimination de poussière (de 95 à 99,9%).
2. Faible consommation de l’énergie: la récupération des particules de poussière nécessite de 0,1 à 0,8 kilowatts par mille mètres carrés de gaz.
3. L’épuration du gaz est possible sous hautes températures ou dans des milieux chimiques agressifs.
4. Le procédé d’épuration du gaz peut être complétement automatisé.
Pour comprendre le principe de fonctionnement d’un électrofiltre, il faut d’abord voir le schéma d’un circuit électrique. Il se compose d’une source de courant et de deux plaques métalliques disposées parallèlement l’une par rapport à l’autre et espacées. Ce dispositif n’est autre qu’aérocondenseur, mais le courant électrique ne peut pas passer par ce circuit, parce que la couche d’air entre les plaques, à l’instar d’autres gaz, ne possède pas de conductibilité électrique.
Il suffit pourtant de fournir aux plaques métalliques la différence de potentiels requise, qu’un galvanomètre, connecté à se circuit, affichera la présence du courant électrique généré par la ionisation de la couche d’air entre les plaques.
L’ionisation du gaz entre deux électrodes peut avoir deux origines:
1. Origine non-autonome. Il s’agit d’une source extérieure qui joue le rôle « d’ionisateur », comme, par exemple, les rayons X ou le rayonnement d’autre nature physique. L’effet « ionisateur » terminé, le processus de recombinaison démarre, c’est-à-dire, le processus sera inversé et prendra la forme de la synthèse des ions négatifs et positifs qui donne naissance aux molécules de gaz électriquement neutres.
2. Origine autonome. Il s’agit de l’ionisation, provoquée par l’augmentation de la tension dans le circuit électrique jusqu’à la valeur, supérieure à la constante diélectrique du gaz ambiant.
L’épuration électrique des gaz utilise uniquement le deuxième procédé.
A force d’augmenter la différence des potentiels entre les plaques métalliques, on obtient à un moment donné un point critique (tension disruptive, ou claquage diélectrique, propre pour une couche d’air donnée), l’air sera « percé », l’intensité du courant dans le circuit va bondir brusquement, une étincelle (arc électrique) apparaîtra entre les deux plaques. Cette étincelle est appelée « décharge gazeuse autonome ».
Sous l’effet de la tension électrique, les molécules d’air fissionnent en ions et électrons chargés positivement et négativement. Le champ électrique dirige les ions vers les électrodes qui ont une charge opposée. Plus la tension du champ électrique est haute, plus grande est la vitesse des ions et des électrons, c’est-à-dire, leur énergie cinétique. Quand leur vitesse atteint la valeur critique et la dépasse, les ions et les électrons provoquent la fission de toutes les molécules neutres, auxquelles ils entre en collision. C’est ainsi que tout le gaz ambiant entre deux électrodes soit ionisé.
Quand le nombre d’ions entre les deux plaques parallèles atteint un volume considérable, l’intensité du courant électrique augmente brusquement et on voit apparaître un arc électrique, appelé couramment « étincelle ».
Au moment de collision avec les ions chargés en mouvement, les molécules d’air reçoivent non seulement une charge électrique due au choc, mais aussi une force cinétique, ce qui provoque l’agitation intense de la masse d’air.
L’ionisation autonome destinée à dépoussiérer un gaz, est obtenue en fournissant une haute tension aux électrodes. Ce procédé suppose, que l’effet de claquage diélectrique ne survienne que dans un endroit précis entre deux électrodes. Il faut qu’une partie de gaz reste dépourvue de l’effet de claquage pour servir d’une couche isolante et protéger les électrodes parallèles contre le risque de court-circuit en forme d’arc électrique.
Pour obtenir cet effet isolant, on utilise les électrodes de forme spéciale, et on calcule l’espacement entre les plaques en fonction de la tension requise. Il est à noter que les électrodes qui ont une forme des deux plaques parallèle, ne pourraient pas être utilisées dans ce cas parce que le champ électrique générée dans l’espace entre elles sera toujours homogène et aura la même tension partout. Au moment, où la différence de potentiels entre les deux électrodes en forme de plaques atteigne la valeur de la tension de claquage, tout l’air sera «percé» et l’on verra apparaître un arc électrique, mais sans effet d’ionisation de l’air, parce que tout le champ électrique sera homogène.
Pour obtenir un champ hétérogène, il faut utiliser des électrodes en forme des cylindres concentriques (tubes ou fils métalliques), ou bien d’un objet plat et d’un cylindre utilisés ensemble (une plaque et un fil métallique). Un fil électrique génère autour un champ électrique de haute tension, ce qui confère aux ions et aux électrons la capacité d’ionisation des molécules neutres. Or, la tension et la vitesse des ions baissent considérablement en s’éloignant du fil, et l’ionisation par choc devient impossible.
Le rapport entre le rayon d’un tube (R) et un fil (r) devrait être calculé très précisément pour éviter la naissance d’un arc électrique entre les deux électrodes cylindriques. Selon les calculs, l’ionisation d’un gaz sans court-circuit est possible, si le rapport R/r est égal ou supérieur à 2,72.
L’apparition autour du fil d’un halo violet, appelé « couronne », témoigne du processus d’ionisation. Le halo est accompagné d’un bruit particulier qui ressemble au crépitement ou à la friture.
Le fil (électrode), autour duquel on observe un halo, est appelé « électrode à couronne ». En fonction de la polarité de l’électrode, la couronne peut être positive ou négative. Dans les électrofiltres destinés à dépolluer les gaz, on utilise toujours l’effet couronne négatif. Bien que la couronne négative soit moins homogène que la couronne positive, elle permet d’obtenir la différence critique de potentiels plus grande.
Le phénomène de précipitation de la poussière dans un électrofiltre n’est pas simple. Seulement une minime partie de poussière (brouillard) qui se trouve dans la zone de la couronne, est piégée sur la surface du fil à couronne. La plus grande partie des particules de poussière en état de suspension dans le gaz, après avoir reçu une charge électrique négative, se dirige vers les électrodes collectrices et leur transmet sa polarité. C’est la conductibilité de particules de poussière qui y joue un rôle primordial.
Les particules solides précipitées et ayant une bonne conductibilité, forment une couche qui se dépose sur la surface de l’électrode. Ces particules reçoivent la même polarité électrique que l’électrode et sont repoussées dans le flux gazeux. Par conséquent, une partie de poussière peut être refoulée de l’électrofiltre avec le gaz traité.
Les particules solides ne possédant pas de conductibilité, sont appliquées par la force du champ électrique contre l’électrode et forment sur sa surface une couche dense. La couche de poussière sous polarité négative et déposée sur les électrodes, commence à repousser tout simplement les particules négatives qui s’approchent. En d’autres mots, elle contrecarre le champ électrique principal.
La tension générée dans les pores de poussière, peut atteindre une valeur critique et la dépasser, ce qui provoquera l’effet couronne dans l’air qui remplit ces pores. Alors, des ions positifs commencent à se former qui neutralisent les particules solides sous polarité négative. Ce phénomène est appelé « couronne inversée ». Il réduit considérablement l’efficacité de dépoussiérage.
Pour que la poussière piégée sur les électrodes, ne repousse pas les particules solides, les électrodes sont bien secouées. Une autre solution consiste à humidifier la poussière en l’arrosant dans un gaz chaud avant qu’elle n’entre dans un électrofiltre, ce qui augmente considérablement sa conductibilité.
- selon leur destination
Selon leur destination, tous les électrofiltres sont divisés en deux groupes:
1. Electrofiltres secs.
2. Electrofiltres humides.
Il existe trois types d’électrofiltres secs: les appareils à piéger la poussière conductrice, les appareils à piéger la poussière non-conductrice, et les appareils secs à épurer les gaz chauds. Les électrofiltres humides se subdivisent en deux catégories: les appareils pour sédimenter des brouillards acides et les appareils humides pour sédimenter des résines.
- selon la forme des électrodes collectrices
Selon la forme d’électrodes collectrices utilisées, tous les électrofiltres se divisent en deux groupes:
Electrofiltres tubulaires. Description et conception
Dans les électrofiltres du premier groupe (de type tubulaire) le rôle des électrodes collectrices est joué par des tubes métalliques ronds ou hexagonaux, tandis qu’en qualité d’électrode à couronne sont utilisés des fils métalliques tendus le long de l’axe des tubes.
Les tubes ont une longueur de 3000 à 40000 mm et le diamètre de 150 à 300 mm. Pour dépoussiérer les gaz neutres on utilise essentiellement les électrofiltres aux tubes en acier. Pour épurer les gaz acides il faut utiliser les électrofiltres aux tubes en plomb.
Un électrofiltre tubulaire est composé d’éléments suivants: la tuyauterie d’admission et de sortie du gaz, les électrodes tubulaires collectrices et les électrodes à couronne, un cadre, un corps isolant, un boîtier latéral, un secoueur et un fond conique.
Le principe de fonctionnement de cet appareil est le suivant. Le gaz à épurer est admis dans la chambre de l’électrofiltre par un tuyau d’entrée situé au-dessous. Il se dirige ensuite vers le haut, traverse le champ électrique autour des électrodes collectrices, et sort par un tuyau de sortie situé tout en haut. Les électrodes à couronne en fil métallique de 1,5-2 mm, tendus le long des tubes, sont rattachées à un cadre unique qui repose sur des isolateurs. Les derniers sont placés dans des boîtiers latéraux pour empêcher leur colmatage. Les particules de poussière sont arrêtées sur la surface intérieure des tubes et tombent ensuite sur le fond conique grâce au dispositif qui secoue les tubes.
Théoriquement, le déplacement d’un gaz du haut en bas faciliterait la précipitation des particules solides, mais en pratique on utilise la circulation du bas en haut, parce que dans ce cas le gaz arrive vers les isolateurs en état dépoussiéré, et le bon fonctionnement des derniers n’est pas altéré. Dans les électrofiltres à plusieurs sections, le gaz effectue des mouvements alternatifs: du bas en haut, et du haut en bas, et traverse ainsi toutes les sections.
Electrofiltres à plaques. Description et conception.
Dans les électrofiltres à plaques le rôle d’électrodes collectrices est joué par plusieurs surfaces parallèles, entre lesquelles sont tendus des fils métalliques (électrodes à couronnes). Le plus souvent les électrodes collectrices sont fabriquées en plaques métalliques lisses. Elles peuvent être fabriquées aussi en plaques ondulées, ou bien en barres ou tamis métalliques tendues sur des cadres espacées à petite distance.
Il existe deux types d’électrofiltres à plaques: électrofiltres horizontaux et électrofiltres verticaux. La hauteur des électrodes collectrices dans les appareils horizontaux varie entre 3 et 18 mètres, tandis que dans les appareils verticaux elle peut atteindre 15 mètres.
Un électrofiltre vertical à plaques se compose d’éléments suivants: des tuyaux d’entrée et de sortie, une chambre, des électrodes collectrices et des électrodes à couronne.
Le principe de fonctionnement d’un électrofiltre à plaques est le suivant. Le gaz à épurer entre dans la chambre de l’électrofiltre par un tuyau d’admission, passe entre les électrodes collectrices à plaques du bas en haut et se retrouve dans le champ électrique des électrodes à couronne avant d’être évacué par un tuyau de sortie. Les électrodes sont suspendues de façon indépendante dans la partie haute de la chambre. Les particules de poussière adhèrent aux plaques des électrodes collectrices, tombent dans la partie basse de la chambre une fois les électrodes secouées, et sont évacuées ensuite.
Le choix du type d’électrofiltre est déterminé par l’ensemble de propriétés du gaz à épurer (composition chimique, température, pression et teneur en humidité), le degré d’épuration requis, ainsi que les propriétés de la phase en suspension (degré de concentration et de dispersion, conductibilité électrique, etc).
Les électrofiltres tubulaires présentent certains avantages par rapport à ceux à plaques. Ils garantissent la meilleure répartition du gaz à épurer et génèrent un champ électrique plus efficace, ce qui permet d’améliorer le degré de dépoussiérage ou augmenter la vitesse de cette opération, c’est-à-dire, augmenter le rendement de l’appareil.
Néanmoins, à côté des avantages mentionnés ci-dessus, les électrofiltres tubulaires ont quelques inconvénients. Ils sont difficiles à installer, et l’agitation mécanique des électrodes à couronne est liée aux difficultés techniques. En plus, ces électrodes se désassemblent assez souvent. La consommation d’énergie par unité de longueur des fils métalliques et plus grande pour un appareil tubulaire que pour un électrofiltre à plaques.
Les électrofiltres tubulaires sont utilisés pour obtenir l’épuration maximale du gaz, ou bien la sédimentation est rendue difficile par les propriétés spécifiques du gaz ou de la poussière. Ils sont aussi plus efficaces pour séparer une substance sans avoir besoin de secouer les électrodes (par exemple, la séparation d’un liquide en suspension dans la vapeur).
Les électrofiltres à plaques possèdent aussi un certain nombre d’avantages: l’installation et le secouement des électrodes faciles, la possibilité d’augmenter le rendement de la chambre (limitée, certainement) sans augmenter ses dimensions initiales.
Electrofiltre à plaques vertical
Un électrofiltre vertical à plaques et à deux chambres est composé d’éléments suivants: des tuyaux d’entrée et de sortie, une chambre verticale, des électrodes collectrices et des électrodes à couronne, deux chambres, un cadre, un collecteur de poussière, un clapet et un tamis de distribution.
Les électrofiltres de ce type ont des chambres en briques et des collecteurs de poussières en matériel résistant (le plus souvent on utilise le béton armé revêtu des briques inattaquables aux acides).
Un électrofiltre vertical à plaque et à deux chambres est muni d’électrodes collectrices qui ont une forme de plaques fines en fil d’acier d’épaisseur de 3 millimètres seulement. Ces plaques sont disposées verticalement à la distance de 250 millimètres. Les électrodes à couronne sont fabriquées normalement en fil de nichrome de 2 millimètres, ou en fil de kanthal de même diamètre. Ils sont tendus entre le cadre supérieur et le cadre inférieur et sont espacées de 200 millimètres. Les deux cadres, reliés entre eux par des tiges, sont fixés à un isolateur en porcelaine avec des barres et des fermes transversales. Les électrodes sont secouées manuellement à l’aide d’un dispositif d’agitation mécanique. Selon les normes en vigueur pour ce type d’électrofiltres, les électrodes à couronne sont secouées une fois en deux heures en frappant le cadre après avoir coupé le courant électrique.
Le gaz sulfureux à épurer entre dans la chambre par un tuyau d’entrée, passe à travers les tamis de distribution et remplit deux chambres de l’électrofiltre, mises en parallèle.
Les tamis de distribution sont pivotants pour faciliter leur nettoyage. Ils sont destinés à répartir le gaz équitablement sur toute la section du filtre.
Après avoir traversé le champ électrique et les clapets, analogues à ceux qu’on trouve à l’entrée, le gaz arrive dans la chambre et sort du filtre par un tuyau de sortie.
Les clapets d’entrée sont munis de soupapes d’admission qui ferment le tuyau d’entrée pendant l’opération d’agitation mécanique des électrodes.
La poussière arrêtée sur la surface des électrodes, est secouée et tombe dans les collecteurs qui sont déchargés périodiquement.
Les électrofiltres verticaux à plaques et à deux chambres, destinés à épurer les gaz de fourneaux de l’industrie vitriole, sont capables de réduire la teneur en poussière d’un gaz jusqu’au niveau de 0,2 gramme par mètre cube à la vitesse du gaz 0,7 mètres par seconde.
Electrofiltre à plaques horizontal
Un électrofiltre à plaque horizontal est destiné à épurer les gaz sous hautes températures (de 400 à 450°C). Il est composé d’éléments suivants: des tuyaux d’entrée et de sortie, une chambre, une électrode collectrice et une électrode à couronne, une poutre, un ventilateur de démarrage et un boîtier d’isolateurs.
Pour éviter le ballottage des électrodes qui sont séparées par un petit espace, elles sont fabriquées en barres d’acier solides (de 8 millimètres de diamètre).
Grâce au déplacement horizontal du flux de gaz qui passe successivement à travers trois champs électriques (dans trois chambres de l’appareil), les filtres de ce type permettent d’obtenir le plus haut degré d’épuration des gaz.
Les électrofiltres humides sont utilisés dans la production moderne de l’acide sulfurique par procédé de contact. Ils permettent d’obtenir l’épuration totale des gaz en éliminant la poussière fine et la vapeur.
En règle générale, on installe deux électrofiltres humides que le gaz à épurer traverse à tour de rôle. Après avoir traversé le premier électrofiltre, le gaz est humidifié dans une tuyauterie intermédiaire et refroidi avec une faible solution d’acide sulfurique. L’épuration complète est obtenue dans le deuxième filtre grâce à la condensation du liquide sur les particules de poussière.
Un filtre humide comprend une chambre rectangulaire, fabriquée en beshtaunite naturel ou en andésite résistante à l’acide. La chambre est divisée en deux sections égales par une paroi. Chaque section est munie d’une entrée de gaz et connectée à une source de courant à haute tension.
Dans les électrofiltres de ce type sont utilisées des électrodes collectrices, fabriquées avec deux demi-tubes en ferrosilite ou graphite-carbone, et suspendues dans la partie haute des chambres. Les tubes en ferrosilite ont certains avantages par rapport aux tubes en graphite-carbone, parce qu’elles sont plus résistantes et atteignent la hauteur de 3500-4000 millimètres pour un diamètre de 250 à 300 millimètres.
Dans les électrofiltres de ce type, les électrodes à couronne sont accrochées à une poutre. La poutre est suspendue aux fils des isolateurs qui sont séparés de la chambre par des vannes à huile. Ces vannes peuvent fonctionner même sans huile, à condition que l’air soit aspiré par les orifices dans le boîtier d’isolateurs. La chape de l’électrofiltre en forme d’une calotte, est fabriquée normalement des briques ou de ferrosilite.
Pour éviter la condensation de la vapeur acide sur la surface des isolateurs, le boîtier d’isolateurs d’un électrofiltre humide en train de fonctionner est aéré en permanence par un ventilateur.
Les électrofiltres multi-champs sont composés de plusieurs sections d’électrodes collectrices connectées en série. Ainsi, dans les électrofiltres multi-champs le gaz à épurer parcourt plusieurs champs électriques, ce qui améliore la qualité d’épuration.
L’efficacité de l’épuration électrique dépend principalement du réglage correct de l’intensité du courant et de la tension électrique fournies aux électrodes. Les électrofiltres fonctionnent uniquement avec le courant continu. Cela est nécessaire pour que les particules en suspension dans le gaz se déplacent toujours dans le même sens. L’électrofiltre connecté à la source de courant alternatif, aurait un champ électrique qui change de direction à chaque alternance, ce qui entraînerait l’inversement alternatif de la force appliquée à une particule chargée. Par conséquent, la particule serait poussée alternativement vers l’une ou l’autre électrode, et serait refoulée de l’appareil par le flux gazeux avant qu’elle n’atteigne la surface d’une électrode. C’est pour cette raison que l’électrode à couronne est toujours connectée à une source de courant continu.
Il est aussi important d’alimenter les électrodes à couronne avec le courant continu négatif et non pas positif. En effet, les ions chargés négativement sont plus mobiles que ceux chargés positivement, leur vitesse étant 1,5 fois plus grande. En plus, dans les électrofiltres, les particules de poussière devraient adhérer à la surface de l’électrode collectrice, mais si l’électrode à couronne est chargée positivement, les ions négatifs qui se déplacent plus rapidement seront piégées uniquement sur sa surface.
La vitesse de migration des particules de poussière vers l’électrode collectrice augmente avec l’augmentation de l’intensité du courant électrique, ce qui favorise la captation de la poussière. Normalement, l’intensité requise du courant électrique est exprimée en milliampères (mA) en rapport sur un mètre linéaire (ml) de l’électrode à couronne. Pour les électrodes tubulaires, l’intensité du courant (I) devrait se situer entre 0,3 et 0,5 mA/ml, tandis que pour les électrodes en plaque – de 0,1 à 0,35 mA/ml.
L’intensité de courant électrique est directement fonction de l’écart entre les deux électrodes. Plus l’écart est grand, plus grande peut être l’intensité du courant électrique appliqué. L’intensité du courant dépend aussi du diamètre de l’électrode à couronne. Plus le diamètre de ce dernier est petit, plus l’intensité du courant augmente. C'est pour cette raison qu’aujourd’hui les électrodes à couronne sont fabriquées en fil métallique très fin: leur diamètre varie généralement de 2 à 4 millimètres. Entre autres choses, dans l’électrofiltre, le courant est directement proportionnel à la différence de potentiel appliquée. Par conséquent, lorsque la tension augmente, les particules de poussière sont capturées plus facilement.
La tension dans un électrofiltre ne doit pas être inférieure à celle qui provoque une décharge par étincelle. C’est-à-dire qu’elle ne doit pas être inférieure à Vo. Il convient de noter que cette valeur est fonction de plusieurs facteurs: la composition du gaz, sa température, la pression et l'humidité, ainsi que la forme et le nombre des électrodes à couronne (pour les électrofiltres à plaques). En règle générale, lors de l’épuration des gaz dans un électrofiltre à la température normale, la chute de tension par unité de distance entre deux électrodes (appelée gradient de tension) ne de pas dépasser 4,8 kilowatts par centimètre (kV/cm), et pour les gaz chauds encore moins - 4 kV/cm.
Si le gaz contient de l'humidité et du dioxyde de soufre, la tension de claquage augmente légèrement et, en conséquence, cela permet d'augmenter le gradient de tension. Dans ce cas, la tension adoptée pour le gradient de tension donné peut être quelque peu réduite. Pour le faire, il est nécessaire de réduire la distance entre deux électrodes opposées. Cependant, cela compliquera quelque peu la conception de l’électrofiltre et augmentera son coût de production et d’installation. En règle générale, la valeur optimale de tension est déterminée par des calculs techniques et économiques et se situe dans la plage de 35 à 70 kilowatts. L’écart entre les deux électrodes constitue dans la plupart des cas de 100 à 200 millimètres.
La vitesse de sédimentation des particules en suspension dans un gaz à épurer dans un électrofiltre dépend principalement de l’importance de la charge qu’elles ont reçue. À son tour, cette charge peut varier de е0 (la valeur de la charge électrique élémentaire) à ε (la valeur de la constante diélectrique des particules).
En règle générale, en calculant la charge maximale des particules, les facteurs suivants sont ignorés: l’impact du vent électrique, la valeur de la charge des particules qu’elles avaient avant de se retrouver dans un champ électrique, ainsi que l’éventualité d’être chargé par des ions positifs et négatifs dans la zone de la « couronne », la nature hétérogène du champ ionique. La charge maximale des particules est déterminée par la formule suivante:
n·e0 = Ex·[1 + 2·(ε-1)/(ε+2)]·[d²/4]
où, n – est le nombre de charges élémentaires;
е0 – est la charge élémentaire (4,8х10-10 unités électrostatiques);
Ex – est la tension du champ (mesurée en unités absolues – 300 V/cm);
ε – constante diélectrique;
d – diamètre de particule (mesuré en centimètres);
Pour les gaz, la constante diélectrique (ε) est égale à 1, pour les métaux – ∞, pour les oxydes métalliques – de 12 à 18.
A l’intérieur d’un électrofiltre, chaque particule en suspension dans un gaz est exposée au champ électrique, au vent électrique, à l’induction et à la force gravitationnelle.
Les électrodes collectrices doivent être conformes aux normes suivantes: être résistantes, être rigides, avoir une surface lisse pour faciliter l’élimination de la poussière piégée, ainsi qu’avoir des caractéristiques aérodynamiques suffisamment élevées.
Les électrodes collectrices peuvent être classées en trois grands groupes en fonction de leur forme et structure: 1) électrodes en forme d’une plaque; 2) électrodes en forme d’un caisson; 3) électrodes en forme d’un chenal (voir la figure).
Les électrodes à couronne doivent être conformes aux normes suivantes: leur forme doit être bien respectée pour qu’une décharge couronne soit suffisamment intense et uniforme; avoir une résistance mécanique et une rigidité, le bon fonctionnement sans défaillance dans des conditions de secousses et de vibration; être simple à fabriquer et peu coûteux, étant donné que les électrodes à couronne peuvent atteindre une longueur totale de 10 kilomètres; être résistantes aux milieux agressifs.
Il y a deux grands groupes d'électrodes à couronne (voir la figure): électrodes sans points de décharge fixes et électrodes avec des points de décharge fixes sur toute la longueur de l'électrode. Pour les dernières, on utilise en qualité de sources de décharge des saillies ou des épines acérées, pour avoir la possibilité de contrôler le fonctionnement de l'électrode. Pour ce faire, il faut modifier l’écart entre les pointes.
En règle générale, l’ensemble d’électrodes collectrices et d’électrodes à couronne est placé dans la caisse métallique soudée (plus rarement, le corps de l’électrofiltre est fabriqué en béton armé), sous forme de cadres en U. L’installation de l'équipement se fait par le haut ou par le côté. L'enceinte doit nécessairement avoir une isolation thermique pour éviter les déformations thermiques et la condensation de l'humidité.
Le système d’alimentation en gaz à épurer et de sa répartition comprend, généralement, un ensemble de tamis de distribution de gaz montés en amont de la chambre principale où sont installées les électrodes collectrices et les électrodes à couronne. Ce sont des plaques perforées, montées en deux rangées à section ouverte de 35 à 50 pour cent.
Pour éliminer la poussière piégée dans un électrofiltre, les électrodes sont agitées avec un secoueur. Dans les électrofiltres secs, plusieurs systèmes de ce type sont généralement utilisés: un système ressorts-cames, un système de marteaux, un système à vibration ou un système à impulsion magnétique. De plus, les particules piégées peuvent simplement être évacuées de la surface des électrodes par lavage avec de l'eau.
Les particules se trouvant dans l'espace entre les électrodes collectrices et les électrodes à couronne sont exposées aux forces suivantes:
Le dépoussiérage électrostatique repose sur la propriété des particules de poussière chargées d’être attirées par une charge électrostatique opposée.
Le flux gazeux contenant des particules de poussière traverse l’espace entre une électrode à couronne à forte charge négative et une électrode collectrice chargée positivement.
L'électrode à couronne est sous haute tension. Elle transmet à l’électron chargé négativement, des molécules de gaz qui sont près de lui. Les molécules de gaz sont attirées par une électrode collectrice qui a une charge positive, et se retrouvent dans un champ électrique de haute tension. Sur le chemin vers l’électrode collectrice, les molécules de gaz chargées entrent en collision avec les particules de poussière. Les molécules de gaz leur transmettent ainsi leur charge négative. Après, les particules de poussière chargées négativement sont attirées vers les électrodes collectrices, sont dirigées vers celles-ci, sont ensuite déchargées, se collent à d'autres particules, formant ainsi des flocons. Sous l’effet de vibrations ou de secousses, les flocons de poussière se détachent de l'électrode collectrice et tombent en bas.
En tant que distributeur officiel de vos électrofiltres, notre société OOO Intech GmbH (ООО «Интех ГмбХ») trouve sur le marché les acheteurs de votre production, procède à des négociations techniques et commerciales avec les clients sur les accords de livraison de votre équipement, conclue les accords. Dans le cas de participation aux appels d’offres nous rassemblons et préparons toute la documentation nécessaire, concluons tous les accords nécessaires afin de livrer votre équipement, enregistrons la livraison à la douane et effectuons le dédouanement de l’équipement (électrofiltres), enregistrons le passeport du marché pour les services de contrôle des changes des banques russes afin de permettre des payements en devise étrangère. En cas de nécessité notre société peut accomplir l’espacement de votre équipement dans un site de production existant ou en train d’être construit.
Nous sommes sûrs que notre société OOO Intech GmbH (ООО «Интех ГмбХ») peut devenir votre partenaire et distributeur fiable, compétent et efficace en Russie.
We are always open for cooperation, let’s move forward together!
Nous vous prions de bien vouloir envoyer vos propositions de coopération en anglais.